Ne m'appelez pas Madame sans savoir qui je suis...
Si je vous impose un extrait des braillements de Sadia dans Starmania (aka Nanette Workman dans la version originale qui n'a jamais été égalée à mon sens), c'est parce que... ah, help me les gens, I'm a girl !
J'ai passé l'après-midi en compagnie de Petite-Dilly. Frappucino-chantilly au Starbuck, discussion sur Saint-Seiya, Harry Potter, zique et autres choses en général, petite ballade le temps que la miss vende quelques bouquins... et échouage chez Lush.
Du temps de LJ, j'en ai énormément entendu parler, de Lush. Il y en a un dans un quartier où je musarde de temps à autre et dans lequel je n'avais jamais osé mettre les pieds parce que j'avais peur que ce soit trop cher et parce que moi et la féminité, ça fait douze mais là... je me suis laissée transporter.
Par les odeurs, d'abord. Un mélange de fleurs, de fruits et de bonbons. Par les savons dans l'entrée, qui se présentent sous forme de galettes géantes comme des gros fromages et qui se coupent en parts. Par les produits pour le visage présentés dans des bacs à glace et qui semblaient vraiment comestibles avec les myrtilles, les pistaches, les amandes, le chocolat... par les noms des produits, super rigolos, ils ont une crème pour le buste qui s'appelle "Nénés chéris", j'ai eu un immense fou-rire intérieur... et pour la présentation étrange de certains produits, les shampoings notamment qui sont solides et ressemblent à de gros galets.
Moi qui dépense relativement peu en produits de beauté (un flacon de parfum par an et le minimum syndical et crèmes/maquillage parce qu'il faut bien cacher la misère), j'ai claqué plus de soixante euros : un masque de beauté à la menthe, du savon pour le visage avec des algues (O_o), un pot de crème, du gel douche qui sent le gazon (mais pas maudit, les gens, pardon pour le gag idiot), une lotion anti-rougeurs pour grandes chaleurs (vu ma tronche sur les photos de la Japan-Expo, j'en avais bien besoin, j'ai l'air d'une alcoolique là-dessus u_u), une espèce de crème zenifiante qui s'applique avant de dormir et du tonique en cachet effervescent, pourvu que je ne le confonde pas avec mon paracétamol chéri *fuit*
Et je suis sortie de là contente comme tout. Moi qui suis aussi féminine que Schwarzy. Et j'ai écouté Mylène Farmer sur mon iPod en rentrant chez moi dans le bus. Un peu flippant, quand même.
Je ne suis qu'une misérable fille, je ferai acte de contrition en me promenant en jogging jusqu'à nouvel ordre. Amen.
Sorti de ça, écriture, le retour... enfin six-cents et quelques mots cette nuit, un titre inspiré d'une chanson de jazz, un plan à peu près clair mais des détails à peaufiner. En résumé et quelques mots, la Scandinavie, la pluie, des bars glauques, de la misogynie primaire, des sarcasmes, beaucoup de musique et un travesti entièrement tatoué avec des feuilles de lierre.
À suivre...